Les bouddhistes prient pour les
victimes des attentats. Ils prient également pour les terroristes, afin qu’ils
soient délivrés de leurs vues fausses.
Les vues fausses sont en effet
considérées par le bouddhisme comme l’une des dix transgressions éthiques
majeures, sources de toutes nos souffrances.
La nocivité des vues fausses
Cela peut surprendre : nous sommes attachés au droit
d’avoir nos propres idées, en quoi le fait d’avoir telle ou telle opinion
peut-il être un « péché » ?
Poutant le fait est là : certaines idées ont le pouvoir
de déclencher beaucoup de souffrances et de détruire le bonheur de bien des
êtres. Les attentats récents en sont l’illustration.
Car les terroristes sont pétris de vues fausses. Par exemple
ils croient qu’en tuant des innocents ils vont aller au paradis, alors qu’en vertu
de la loi de causalité ils vont récolter dans leurs vies futures ce qu’ils ont
semé, c’est-à-dire beaucoup de souffrances.
Comment construire l’éthique selon le bouddhisme
Selon le bouddhisme, le critère permettant de savoir si une
action est éthique ou non s’exprime en termes de bonheur et de souffrance. Si
une action crée des souffrances et réduit le bonheur des êtres, alors cette
action n’est pas éthique.
En appliquant ce critère, le bouddhisme énonce donc les dix
actions non éthiques principales, les dix non-vertus, l’une d’entre elle
étant les vues fausses.
Si donc nous souhaitons être plus heureux et moins souffrir,
nous et nos semblables, nous devons nous attacher à éliminer les vues fausses.
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