jeudi 2 juin 2016

Les vues fausses


Les bouddhistes prient pour les victimes des attentats. Ils prient également pour les terroristes, afin qu’ils soient délivrés de leurs vues fausses. 

Les vues fausses sont en effet considérées par le bouddhisme comme l’une des dix transgressions éthiques majeures, sources de toutes nos souffrances.



La nocivité des vues fausses

Cela peut surprendre : nous sommes attachés au droit d’avoir nos propres idées, en quoi le fait d’avoir telle ou telle opinion peut-il être un « péché » ?

Poutant le fait est là : certaines idées ont le pouvoir de déclencher beaucoup de souffrances et de détruire le bonheur de bien des êtres. Les attentats récents en sont l’illustration.

Car les terroristes sont pétris de vues fausses. Par exemple ils croient qu’en tuant des innocents  ils vont aller au paradis, alors qu’en vertu de la loi de causalité ils vont récolter dans leurs vies futures ce qu’ils ont semé, c’est-à-dire beaucoup de souffrances.

Comment construire l’éthique selon le bouddhisme

Selon le bouddhisme, le critère permettant de savoir si une action est éthique ou non s’exprime en termes de bonheur et de souffrance. Si une action crée des souffrances et réduit le bonheur des êtres, alors cette action n’est pas éthique.

En appliquant ce critère, le bouddhisme énonce donc les dix actions non éthiques principales, les dix non-vertus, l’une d’entre elle étant les vues fausses.

Si donc nous souhaitons être plus heureux et moins souffrir, nous et nos semblables, nous devons nous attacher à éliminer les vues fausses.


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