dimanche 11 janvier 2015

Bloggite aiguë

Le scribe accroupi (vers 2500 avant J.C.)
Ça y est, je suis atteint à mon tour de bloggite aiguë et je crée mon propre blog.

Il sera consacré principalement au bouddhisme, à la science et à la philosophie.


Je trouve que le fait de mettre les pensées par écrit permet d'approfondir la réflexion.


Ensuite le fait de mettre ces écrits dans l'espace public crée une exigence supplémentaire de rigueur qui est un autre moyen d'améliorer la qualité de la réflexion.

Enfin ce blog peut servir de plateforme de discussion.



Au départ j'ai commencé à méditer pour faire baisser ma pression artérielle, inspiré en cela par la lecture d'articles sur Internet.

Puis au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que la pratique de la méditation avait dissipé une tendance que j'avais à me mettre en colère lorsque j'étais provoqué. C'était un effet collatéral vraiment imprévu, une bonne surprise en fait, car je m'étais souvent reproché d'avoir ce type de réaction sans avoir trouvé de remède - jusqu'à ce que je découvre la méditation.

J'ai donc eu envie d'en savoir plus sur le bouddhisme. Je croyais en faire le tour en lisant un ou deux livres, puis j'ai réalisé que le sujet est bien plus vaste et profond que je ne l'imaginais. J'ai maintenant l'impression qu'il faut plusieurs vies pour en faire le tour.

J'ai par ailleurs un cursus scientifique et technique.J'ai donc envie d'effectuer une synthèse entre science et spiritualité, puisque l'être humain n'est ni exclusivement forme ni exclusivement esprit, mais à la fois forme et esprit.



4 commentaires:

  1. Je reviens vers ton blog. Concernant l'effet bénéfique de la seule méditation, j'ai pu moi aussi en constater la véracité lorsque je me suis mise à méditer : le cœur est plus calme, peu à peu, le corps se vide des tensions dues au vécu et je crois que je ne pourrais plus m'en passer, déjà pour cette aide au quotidien. S'asseoir, se calmer (se mettre au calme, comme on se met au vert - comme on se met à l'abri), c'est déjà ça, ici et maintenant, je suis bien d'accord !

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    1. J'en ai fait également l'expérience.

      Je considère d'ailleurs la méditation comme "trousse de premiers secours" : en cas de difficulté, quelle qu'elle soit, il suffit de méditer pour que la situation s'améliore.

      Ce qui procure du coup une certaine assurance, car je sais qu'en cas de difficulté qui semble insurmontable, il y a au moins quelque chose à faire, c'est de méditer, c'est à dire de rester partiellement cause, au lieu d'être complètement effet d'une situation.

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    2. J'ai aussi assez souvent pu apprécier l'effet "mise à l'extérieur" de l'émotion - agacement, souci, préoccupation obsédante, genre comment vais-je faire, en me posant. Pas tout de suite, mais peu à peu, le problème soi-disant tel, s'estompe, s'éloigne. Je n'ai plus qu'à chercher à rester vigilante sur mon souffle, sur l'image de Bouddha. Cette occupation prend la première place, devenant la pré-occupation du territoire mental, elle empêche les autres d'y venir.
      A propos d'image mentale, il nous a été dit qu'on pouvait méditer sur l'image d'un Bouddha. C'est difficile, j'ai bien du mal à le faire, parce que "ça s'en va" et puis "ça revient", mais surtout parce que je n'ai pas encore trouvé une image qui me convienne. Mais je sens que l'image que je me fais, n'en ayant pas trouvé dans l'iconographie que je possède qui me convienne, est déjà plus facile à se présenter lors de chaque assise. Dans le Lam Rim, il est dit qu'on devrait pouvoir la voir même si elle devait être aussi petite qu'un grain de riz.

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    3. Au sujet des images mentales instables:

      Il y a environ 2 ans, dans l'émission sagesses bouddhistes, un maître a précisé que pour avoir des images mentales stables, il fallait être capable de rester concentré sur la respiration pendant 21 respirations successives.

      J'en déduis que la méditation avec concentration sur la respiration est peut-être un moyen d'améliorer la stabilité des images mentales.

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